Bien vieillir à domicile
Selon l’IFOP, « 85 % des Français interrogés souhaitent vieillir à domicile ». Sans surprise, le souhait de vouloir rester chez soi le plus longtemps possible, voire d’y finir ses jours quand cela est possible, est largement partagé par la population française. Pour autant, il ne suffit pas toujours de le vouloir : beaucoup de personnes âgées sont en demande de soins réguliers ou suivent un traitement médicamenteux les obligeant à surveiller attentivement leurs prises quotidiennes. Malheureusement, les populations en perte d’autonomie ne sont pas toujours en mesure de contrôler et surveiller leur consommation de médicaments tant leur protocole de soins est parfois lourd et complexe.
Qu’entend-t-on par « bien vieillir à domicile ? »
“Bien vieillir à domicile” est une formule qui désigne un ensemble de politiques, de services et de pratiques visant à permettre aux personnes âgées de vivre de manière autonome et satisfaisante dans leur propre domicile tout au long du processus de vieillissement. Cette approche s’oppose à l’idée que le vieillissement est nécessairement synonyme de dépendance et de placement en institution.
L’approche “bien vieillir à domicile” repose sur la reconnaissance du fait que le domicile peut être un environnement plus attachant, familier, confortable et porteur de sens pour les personnes âgées, favorisant ainsi une meilleure qualité de vie. Elle nécessite une collaboration entre les professionnels de la santé, les aidants familiaux, les acteurs publics et les communautés citoyennes pour mettre en place des infrastructures et des services adaptés aux besoins des personnes âgées.
Quels sont les aspects à prendre compte pour le maintien à domicile de la personne âgée ?
Parmi les aspects importants à prendre en compte pour honorer la promesse du « bien vieillir à domicile », se trouvent le maintien de l’autonomie, l’objectif principal étant de permettre aux personnes âgées de rester chez elles le plus longtemps possible à l’aide de services de soutien à domicile tels que des soins infirmiers, aides ménagères, aide aux repas… etc. Il peut également être important d’adapter le domicile à l’aide de rampes, de barres d’appui et de systèmes d’alerte d’urgence. On peut également s’appuyer sur les technologies de santé : il existe de nombreux dispositifs de surveillance à domicile, des applications de prévention, de détection et de suivi des problèmes, facilitant une prise en charge à un stade le plus précoce possible en cas de besoin.
Quelles sont les difficultés à anticiper ?
Le choix de vieillir chez soi implique donc la création d’un écosystème particulier autour de soi et de tout un dispositif personnalisé : coordination des soins, mise en place de politiques publiques favorisant la prise en charge à domicile des personnes âgées, aide aux aidants familiaux, autant d’exigences qui nécessitent par définition un effort conséquent de la part des pouvoirs publics et des acteurs de santé.
A ce jour, les aidants, par exemple, n’ont toujours pas de statut juridique : s’ils sont de plus en plus reconnus dans la société, le temps, la charge affective et l’énergie qu’ils consacrent à leur proche en situation de perte d’autonomie, peuvent parfois mener à des situations extrêmes de grande détresse psychologique, voire même à de situations de précarité économique.
Selon l’association Pour La Solidarité, « (l’aidant) ne bénéficie pas (de compensation monétaire) puisque celui-ci effectue ce travail le plus souvent gratuitement, sans qu’un salaire ou des droits sociaux ne soient formellement associés à cette fonction. Ce travail gratuit peut venir compenser le rôle que devrait remplir les autorités publiques ou les services subventionnés par elles. »
Lorsque la personne âgée ne bénéficie pas d’une aide constante malgré sa perte d’autonomie, le risque d’abandon des soins, par oubli ou par manque de compréhension est élevé, ce qui met directement sa santé en danger. Le souhait d’une personne âgée de vieillir à domicile peut devenir alors une source d’anxiété constante pour les proches : la crainte d’une chute ou d’une mauvaise prise des médicaments pouvant entraîner des conséquences extrêmement graves devient alors omniprésente.
Medissimo, entreprise résolument engagée en faveur du bon usage du médicament, propose plusieurs applications de santé aux patients poly-médiqués et à leurs aidants.
Articulées autour d’un pilulier préparé en pharmacie, ces solutions permettent de faciliter le suivi de l’observance des personnes poly-médiqués en situation de perte d’autonomie et de contribuer ainsi, à leur échelle, à rendre possible le « bien vieillir à domicile ».